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Samuel Gassmann X Maison Boivin – septembre 2016

Samuel Gassmann continue d’explorer l’univers de l’accessoire masculin, en s’intéressant, après le bouton de manchette, à cet autre objet identifié qu’est la cravate. Sac de nœuds ? Pas pour lui.

Si elle apparaît partout à motifs, dans un camaïeu de couleurs, dans des matières différentes, courte, longue, à bout losange au carré, digne d’une forme Barbapapa, Samuel Gassmann a décidé de la réduire à son plus simple appareil : soit un morceau de soie pliée, de couleur bleu nuit, pour être précis. Les techniques de tissage qui permettent de faire varier trame, volume et effet sur l’étoffe, fournissent à sa collection 5 modèles. Un pour chacune des catégories à l’origine du vestiaire masculin (jour, soir, négligé, apparat, sport) qui distinguent aussi les créations signées SG. Au revers des cravates, un petit motif réalisé à la main en peinture sur soie rappelle l’appartenance à une catégorie. L’ajout d’initiales offre une autre possibilité de personnalisation.

Une seule couleur, un seul fil, et pourtant, on a rarement vu objet plus généreux. Car pour chaque cravate 1,40m de soie et 9 plis sont à l’œuvre. Aujourd’hui, seule la rarissime cravate italienne, avec 7 plis, représente le must, une exception. Samuel Gassmann va deux crans plus loin et pousse même le style au-delà : le point de fermeture, qui parfois offre une vue sur le revers et la doublure, est abaissé pour ne pas regarder sous la jupe du fil… Le luxe est affaire de détail et de discrétion.

Un accessoire banal et interchangeable qui devient une pièce précieuse, faite à la main en France chez Maison Boivin: la cravate selon Samuel Gassmann est bien une autre histoire.