Skip to main content

L’atelier

Toute la production Samuel Gassmann est réalisée à la main à Paris. Les deux collections annuelles d’accessoires pour homme (boutons de manchette, boutons de plastron, bagues, bracelets, noeuds-papillon, baleine de col..) voient le jour 2, rue Dupin (Paris 6e), et quand il faut convoquer d’autres savoir-faire pour le bien de la création, les artisans sont tous proches : un sertisseur et un fondeur rue Richer, une graveuse rue Montmartre, un modéliste 3D rue de la fontaine au roi.

Dans l’atelier de Samuel Gassmann s’activent machines et engins, quand divers outils composent un décor d’arrondis et d’arêtes. Sont présents à l’appel limes, papier émeri, pâte à polir, polisseuse, lunettes, masques, tablier, matières premières, ponceuse électrique (autrement nommée tank)… Sans oublier une trousse à pharmacie, pour les doigts et le dos qui sont quotidiennement à l’œuvre.

La marque d’un luxe discret

C’est ainsi qu’il envisage chaque création qu’il signe. Les boutons de manchette affichent une nacre sans ostentation, ou toute autre surface convoitée pour sa créativité, et réservent l’argent ou le bronze pour les liens invisibles, dissimulés par la chemise. Il en va de même pour ses autres projets : qu’il conçoive une cravate, elle cache sous la couture la richesse et la profusion de sa soie (9 plis). Ses nœuds papillon s’ornent d’une fermoir un argent qui reste à l’abri des regards, sous le col. Et si ses bagues sont riches de diamants, ils se nichent au creux de l’anneau, seulement visibles une fois dédoublé. C’est l’idée d’un luxe discret, volontiers secret, qui n’appartient qu’à celui qui en jouit. Loin du logo et de la démonstration.

Le designer
Samuel Gassmann

Né en 1974 à Paris, France, dans une famille artistique (père travaillant dans le milieu de la photographie et mère peintre). Après des études d’histoire de l’art à la Sorbonne, il réalise de nombreuses expositions en tant que commissaire d’exposition en même temps qu’il développe des courts sujets pour le magazine Metropolis (Arte).

En 2007, il entreprend une recherche sur l’origine du « plus petit élément » du vestiaire masculin, le bouton de chemise d’homme, afin de proposer ce sujet à Arte. Six mois plus tard, cette recherche aboutit à un objet dont la forme s’apparente à celle d’un bouton de manchette. Il continue ses recherches et créé sa marque éponyme en septembre 2009. 
Ses premières recherches sont le fil conducteur de ses collections.

La collection

Au fil des ans, la collection de boutons de manchette s’articule autour de modèles iconiques (des classiques) et de nouveautés, qui sont des pièces liées à un thème développé chaque année.

Parmi les classiques, on trouve les Archétypes et Cabochons, deux incontournables chez Samuel Gassmann. L’Archétype revient à l’origine du bouton de chemise percé. Pour l’homme, il fait 11 mm de diamètre, est percé de 4 trous. Pas plus gros, pas plus voyant. En nacre, pour le moins.

Le Cabochon est un bouton plein, non percé, mais observant les mêmes diamètres. Sa surface plane ouvre les possibles : il peut ainsi être le support de nouvelles expériences. Les classiques accueillent des lettres, des couleurs et des chiffres.

Concernant les nouveautés thématiques, le jeu, l’art ou le corps dernièrement, en définissent l’imaginaire, et sont un rendez-vous créatif ; l’occasion de concevoir des nouveaux produits, d’expérimenter de nouvelles techniques et d’utiliser de nouvelles matières. Elles font l’objet d’une présentation deux fois par an pendant la semaine de la mode masculine au salon Pitti Uomo à Florence (Italie) puis à Tranoi et Première Classe Tuileries à Paris.